1. |
Votre Héros !
13:18
|
|||
S’il te plait Papa,
Dessine-moi une forêt vierge
Que l'Homme n'aurait pas souillée
Dessine-moi un sourire
Que l'Homme n'aurait pas fait pleurer
Dessine-moi l'éphémère
Que l'Homme aurait rendu centenaire
Et enfin, dessine-moi l'avenir
Pour que j'évite le pire
Oh ! Ma progéniture
Toi qui tutoies l’orée de notre futur
J'ai la clé
Universelle
L'épanouissement de ton potentiel
Oh! Miracle !
Viens t'abreuver de l'Oracle
Trouver réponse à tes maux
Oh ! Petite créature
Imprègne-toi de ma culture
Mon passé
Et mes pensées
Pourront à eux seuls t'accompagner
Dans la lumière
De mon regard à ciel ouvert
Tu y trouveras ton crédo
Laissez-moi me présenter..., je suis votre héros.
J'ai obtenu ma licence d'enseignement supérieur à l'Université des Assembleurs de Nuées...
Avec mention, s'il vous plait !
Deux ans plus tard, j'ai haut la main décroché mon master en méditation contemplative qui m'a permis de faire une entrée remarquée dans la caste des songes creux d'où je suis sorti avec mon doctorat lunaire en poche...
Elevé au rang de grand spéculateur chimérique...
Ne suis-je pas l'homme de la situation dans toute sa splendeur poétique... romantique
Je repeindrai le tableau...
D'évidence, le monde danse
En vase clos
J'ai l'antidote
La panacée
J'ai le remède
La volonté
Venez à moi
Laissez-vous guider
Mon contrepoison
Va vous enivrer.
La la la... La la la... La la la...
Mais vous êtes si peu
A délaisser le tombeau
Alors que nous sommes en sorte
L’aube du renouveau
Et moi qui vous offre
Ce qu'il y a de plus beau
Pourquoi êtes-vous frileux
A venir voguer sur mes flots ?
Au gré de ma béatitude
Je me noie dans un désert d'amertume
Egaré
Dans les entrailles
De mon vaisseau épouvantail
Oh ! Mirage
Viens donc me délivrer de la cage
Donner sens à mes propos
Les vents me soufflent la réponse
Devrais-je m’obstiner à fixer le néant
Ou accoster
Dans un port
Y retrouver l’ombre de ce que j'ignore
Oh ! Dis-moi
Si les yeux clos, je vais trouver la voie
Toucher du doigt l'Eldorado
Eclairez-moi
Ô vous, mes voix !
Certitude voilée
Songe abusé.
Hey l’ami !
Oui, toi !
N’aies pas peur.
Enfin, façon de parler.
Vois-tu, tu es aux portes de mon royaume.
Aux abords d’un monde dont tu ne soupçonnes même pas l’existence.
Ne sois pas timide.
Je t’offre un divin calvaire que tu ne peux refuser.
|
||||
2. |
Au-delà des sanglots
09:56
|
|||
Approche-toi de mon désordre
Viens donc te pendre à ma corde
Je suis le clown sombre du silence
Me délectant de tes errances
Laisse-toi guider les yeux exorbités
Au train fantôme de mes pensées
Dans la moiteur de tes sueurs froides
Cours te nourrir de tous mes drames
Alors, gave-toi du grand frisson
A en perdre la raison
Paranoïa ?
Non, pas encore !
Cauchemar xénophobe
De spectres écartelés
Ne sens-tu pas la peur
Enfin te pénétrer,
En toi se marier
Tout mon être tremble à tes propos
Vais-je succomber à ton fléau ?
Mon cœur divague en folle catalepsie
Je perds tout contrôle devant tes facéties
Aux sensations exacerbées (La phrase manque)
Tu dois enfin te confronter
Atteindre le chaos
Sortir du statuquo
Néo bonimenteur
Au salon des torpeurs
Déguste ainsi ma répugnance
A tes propres incohérences
Laisse-toi envahir par l'inconnu
Du crabe figé au coin de la rue
Tu souffres ?
C'est glacial !
L'antre de la mort
Dessine la toile de tes remords
Et te renvoie à tes métaphores
Isolé dans ton corridor
Hypnotisé, je défie l'échafaud
Reste de marbre face au bourreau
Je canalise mon flux de sentiments
Je suis un autre devant le châtiment
Tu viens d'éviter le naufrage !
En combattant avec courage !
Tu as gagné !
Ouh ! Le droit de recommencer...
Multiples supplices et tourments
T'attendent en transes au tournant
Où que tu ailles
Jusqu'à tes funérailles
Je m'auto-sacre Don Quichotte
Tu es mon Sancho Pansa !
Nous sommes en quelque sorte
Les vaillants héros
Héros, immortels, éternels (Mettre en italique)
Dressés face au danger de tous les complots
Héhééé
L'idéal
C'est d'effrayer les âmes !
L'excitant
C'est de terrifier les mânes !
Nous sommes en somme les porteurs du flambeau
L'essentiel, Potentiel, Formel
Biens réels, les apôtres du renouveau
Hahaaa
Point de panique à l'horizon
Yo lé lo Yo lé lo
Total contrôle des trublions !
Yo lé la i lo lé lo
Mais pourquoi soudainement ce trou noir devant moi ?
Sancho dis-moi
Qu'ici-bas
Ton aura me guidera
Au-delà des sanglots.
Ho Hohohooo…
Yhaaa !
|
||||
3. |
L'incipit de l'homme
05:10
|
|||
Reflets, lueurs et scintillements
Arrosent mon âme de subtils poudroiements
Et dans la magie des couleurs
Je perce l’aura dont tu es l’auteur
Tu m’invites à me découvrir
Paisiblement, je peux enfin m’accomplir
Des frimas de l’hiver aux sueurs de l’été
Je n’ai plus qu’à me réinventer
Serais-tu l’incipit de l’Homme
Embryon du savoir
Tous les bienfaits qui en font l’histoire
Symbiose prend de plus en plus forme
Animée de hasard
Quand de tes mains l’esprit s’empare
|
||||
4. |
Face au gibet
06:22
|
|||
Face à une horde centaure
Chevauchée de cafards casqués
Comme une armée de matadors
Me quadrille, me toise, que puis-je espérer?
Devant tant de viles représailles
Me voici donc bien condamné
A livrer farouche bataille
Sans hostilité !
Moi qui me confinais à mon divin
Florilège d'idéaux
Comment imaginer ce stratagème
Guidant au chaos ?
Je ne suis qu'un passant sans arme face au gibet
Qu'un numéro
Un Arlequin sans médaille
Pourquoi devrais-je prendre les risques
D'une rixe irraisonnée ?
Au regard de tant de violence
Je ne peux que me rebeller
Contre le fleuve d'incohérence
De l'ignorance programmée
Revêtir l'instinct animal
Du cannibale démago.
Je n'enfilerai pas ce costume de samouraï
De Guérillero.
La paix est mon gouvernail !
L'obscurantisme, je n'en ferai jamais mon crédo !
Jamais !
Je veux la vie !
E...pou...van...tail !
Retourne à ton tombeau !
- Tu t’prends pour qui toi là, hein ? Ouais ! T'as rien compris hein!
Tu ne vois pas que tu emmerdes le monde avec tes utopies ?
La paix… La paix…
J’t’en foutrais moi !
Si tu veux construire, il faut détruire.
Ouais ! Une bonne guerre. Voilà ce qu’il nous faut !
- Mais t’es qui toi pauv’type pour me donner des leçons?
- Moi... moi, je suis de la race des winners.
Tiens, prends ça !!!
Allez, viens t’battre !
Viens si t’es un homme !
Tiens! T'en veux encore ?
J'te pose une question… T'en veux encore ou ça suffit comme ça ? Hein ?
Monsieur est calmé à c'que je vois...
|
||||
5. |
Le coeur de la Philia
04:53
|
|||
L'abyssal délire bestial
M'a-t-il contaminé ?
Ou dois-je attendre le signal
De l'absolue clarté
L'amaurose...
De mes paupières closes
Ô Psychose
Vas-tu encore longtemps m'ensorceler ?
Au plus profond de mes entrailles
Un volcan éructé
M'invite au retour au bercail
Pour mieux me conforter
Ô Belle clairière !
Ouvre-moi ton sanctuaire
Portail
D'un truculent rêve sidéral
Sérail
Confinant mon idéal
Vantail
M'invitant à mon ultime escale
L'Ami !
Quémande donc le cœur de la Philia
Le Pentacle de Lune, alors, tu recevras
Et pour cela ... Suis-moi !
Toi qui ne vois
Que noirceur sur ton bitume
Alors, pense à l'amour.
Toi, toi qui ne crois
Qu'aux méandres de l'amertume
Alors, épouse l'amour
Et toi qui as les yeux
Fixés sur ta fortune, ta thune
Tu ne vois pas l'amour
Mais toi qui ouvres
Ton cœur à tous sans rancune, aucune
Toi, tu seras d'amour
Imprégné de bonté divine
J'exulte les retrouvailles
D'un monde qui me fascine
Même s'il chemine vaille que vaille
Mon cœur est en chamade
Je mets la grand’ voile !
L'Amour, l'Amour, à mort !
|
||||
6. |
Pentacle de Lune
09:25
|
|||
De cette histoire de fou,
Comment pouvais-je imaginer
Que de chacun d’entre vous
J’avais tant à gagner
En cette escale sentimentale
Où la musique harmonise les étoiles
L’extase de vos sourires affichés
Vient sublimer de nouvelles pensées
De l’alchimie opportune
Jaillit le Pentacle de Lune
Toi qui m’as conduit au toboggan du grand frisson
J’ai souri à tes mauvais tours
Avec toi qui as guidé mon esprit vers de sages raisons
J’ai tant appris du parcours
De toi qui n’as cessé de me torturer par tes contestations
J’ai puisé force et bravoure
Enfin, toi qui m’as ouvert la porte vers de beaux jours
J’ai pu enfin cueillir l’amour
A vous qui avez réinventé d’un trait de lumière
La toute puissance d’Eon
Complice, j’resterai toujours.
Vous me donnez la ferveur, l’envie
Et toute les meilleures raisons d’y croire
D’y croire jour après jour
A toi l’infante au regard de cristal
Tu es le futur d’un nouvel idéal
C’est dans le Pentacle de Lune
Que tu trouveras l’énergie féconde
Qui te fera grandir
Te protègera
Merci beaucoup papounet.
|
Francis DECAMPS Bourgogne-Franche-Comté, France
Francis Décamps, né le 17 mai 1952 à Héricourt, était le principal compositeur et claviériste
du groupe français
de rock progressif ANGE de 1970 à 1995.
Auteur, compositeur, arrangeur, interprète, metteur en scène, romancier.
Grand Prix de l'Académie Charles CROS.
6 Disques d'Or
1 000 000 d'albums
Plus de 3000 concerts
... more
Streaming and Download help
If you like Gens de la Lune / Pentacle de Lune, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp